
Un hébergeur, c’est d’abord un business. Plus de clients on peut serrer sur un serveur, mieux c’est.
Quel hébergeur choisir ? Pourquoi mon hébergeur bloque mon site ? Je viens d’acheter un hébergement et c’est lent ! Mon hébergeur refuse de me laisser partir ou récupérer mon blog, comment récupérer mon nom de domaine après litige et où l’acheter ?… Fameuses questions qui reviennent sur tous les forums et dans la bouche de mes clients. Elles sont épineuses et méritent réflexion. Voici un mini dossier de 5 articles consacrés au sujet pour bien choisir et adopter dès le départ des solutions préventives pour préserver votre portefeuille et vos sites.
PARTIE I – LES PLANS D’HÉBERGEMENT DE SITES WEB ET BLOGS
Il y a ce qui est annoncé et ce qu’on peut comparer. Nous voulons tous un bon support et le plus de services possibles : bande passante, trafic, nombre de bases de données, taille de l’espace web, nombre de noms de domaines que l’on peut héberger, noms de domaine inclus gratuitement, noms de domaines et nombre de sites possibles à ajouter au plan d’hébergement, etc. Le nec plus ultra, tentant, est le mot et la formule “tout illimité”. Bon, on peut lire et faire son choix. Mais ce qu’il faut absolument vérifier est précisément ce qui est rarement renseigné : la politique appliquée en cas de sur-utilisation et la limite des hits. Nous verrons que l’offre réelle ne correspond jamais à la pratique et que nous n’avons pas totalement le choix à ce sujet. Si ce n’est de sagement décider suivant la formule qui convienne le mieux à nos besoins et nos projets Web, bien plus que selon réputation ou la pub affichée. Et ces besoins, il faudra les définir et les projeter à long terme. En général, on a tendance à se précipiter sur tout ce qui peut paraitre grand et illimité : espace-disque, trafic. Alors que la majorité des futurs propriétaires de sites n’ont en réalité absolument pas besoin d’un grand espace disque ni d’un large trafic. Mais d’une bonne réactivité et capacité mémoire des scripts, oui. Et surtout d’un serveur bien configuré.
Se pose aussi la question de ses noms de domaine. A moins de n’avoir qu’un ou deux blogs très modestes, je conseille de séparer l’achat de nom de domaine de son hébergement. C’est un chapitre en soi, donc un article lui sera dévolu.
1) INTRODUCTION – QUELQUES DÉFINITIONS
La bande passante illimitée, ça n’existe pas! Le bandwith traduit la quantité de données transférées vers le serveur, donc elle dépend du poids de vos pages et du nombre de visites effectuées. Étant donné que l’hébergeur paie aussi ce que vous consommez, puisqu’il le consomme lui-même, la bande passante ne peut, par définition, être gratuite. Mais alors pourquoi nous le proposent-ils ? C’est ce qu’on appelle l’overselling.
L’Overselling est une technique de marketing qui vend au-delà de ses capacités. On vend de l’espace-disque ou de la bande passante durant une période non arrêtée au travers de plans promotionnels d’hébergement. Autrement dit, l’hébergeur propose plus que ce qu’il ne peut offrir en réalité en terme de bande passante et/ou d’espace-disque. C’est un jeu de poker. Il parie sur le fait -bien réel dans certains cas, que la grande majorité utilisera seulement une portion de son quota alloué. Non, hélas, ce n’est pas illégal. Sauf que, si l’ensemble des clients utilisent soudainement l’entièreté de leur quota réel en espace-disque ou bande passante, le serveur ne sera plus capable de répondre, mettant en danger ses installations.
Conséquence : il sera demandé au client de passer au pack supérieur, avec la fameuse sentence de saturation en mémoire scripts. On vous demandera parfois de passer d’un petit pack mutualisé à… un serveur dédié, multipliant les prix de l’abonnement par dix ou vingt. La politique commerciale, sur ce point, peut aller d’un simple avertissement au blocage complet du service, prenant en otage le ou les sites du client. C’est précisément contre cette pratique que je vous propose de vous prémunir.
Le Hit: requêtes HTTP que le serveur reçoit durant une certaine période de temps. On ne parle plus ici de quantité transférée en octets mais du nombre de fichiers transférés à l’utilisateur. Ceci est particulièrement important pour les sites dynamiques (notamment pour les CMS du type Spip, WordPress, Joomla, Drupal etc). Chaque élément de votre page Web est un hit : une page html, une image, la feuille de style qui l’accompagne pour déterminer son design (CSS), un script (javascript). La page Web d’un Blog WordPress, par exemple, va contenir en général 8-9 images (au moins), un script, le css, la partie html. Et ça coute donc une douzaine de hits. Certains hébergeurs imposent une limite en hits par heure ou par jour dans leurs packs. Plutôt que baver sur un grand espace disque, vérifier la limite sur le nombre de hits avant de choisir l’hébergeur est donc primordial. Vous trouverez rarement une information sur le nombre de hit permis. Avant d’acheter, posez la question! Par écrit, évidemment, et conservez ce mail précieusement.
La charge du serveur détermine la disponibilité des opérations sur vos sites. Ce qui l’affecte c’est justement le nombre de sites qu’il inclut et les ressources consommées. Le mutualisé partage un serveur pour plusieurs clients. Combien ? Là est la question. Plus il le partage, moins c’est performant.
L’espace-disque est la quantité, en Gigaoctet ou Mégaoctet qui vous est alloué. On la veut grande alors qu’elle est très relative. 1024 Mo c’est 1 gigaoctet (Go). Une page web statique occupe en moyenne 10 Ko. Donc on pourra mettre en ligne, sur un aussi petit espace que 50 Mo, entre 500 à 5000 pages web.
Le nombre de requêtes MySQL simultanées est importante pour absorber un grand nombre de visiteurs exécutant au même moment une requête. Cette limite est restreinte par l’hébergeur, sinon on obtient une erreur d’accès « Too many connections ». La taille de cette limite varie selon le prix du pack.
Le trafic est la quantité de données mensuelles transférables par les internautes depuis un site web.
Hébergement mutualisé (shared hosting): où tout est en partage. Donc le moins cher des hébergements. Les sites web des clients se partagent l’espace-disque total, la bande passante et les ressources du serveur. L’espace-disque total du serveur est divisé en petites portions et vous louez une portion.
L’hébergement dédié (dedicated web hosting) est un serveur non partagé, pour soi tout seul ou son entreprise, et que l’on loue tout entier afin d’y installer ce que l’on veut comme on veut. Indispensable pour y stocker des sites web très occupés et très consommateurs en trafic, ou ceux qui ont besoin de plus de 10% des ressources du serveur (entreprises, plateformes de blogs, site à succès…). Le hic est que son administration est réservée à une personne compétente. Il faudra soit se former sur le tas et s’y consacrer, soit louer des services d’info-gérance. On parle de 70 à 200 euro/mois…
L’hébergement en serveur privé virtuel : VPS (Virtual Private Server) : location d’une tranche d’un serveur dédié. Pas de souci de configuration comme sur un dédié.
Maintenant, étudions la chose point par point :
2) LA POLITIQUE DE SUR-UTILISATION
A lire généralement en petits caractères dans les CGV (conditions de vente). Hélas, la plupart du temps cette politique laisse le client à la merci de leur hébergeur. Car le plus souvent elle se résume à une formule vague, dont l’interprétation reste à leur seule discrétion. Voici des clauses prises chez divers hébergeurs (j’ai remplacé les noms par Machin) que vous retrouverez en fait partout :
« Le Client s’engage à éviter que la conception et la consultation de son site Internet entraîne une charge exceptionnelle des serveurs qui nécessitent une capacité de calcul important ou qui nécessitent un espace de mémoire important« .
« L’hébergeur Machin s’engage à veiller à ce que chaque site hébergé dispose du minimum de ressources physiques pour lui permettre d’être accessible par Internet. Cette obligation a pour corolaire la mise en place d’un plafonnement de l’utilisation des ressources communes pour chaque site internet. Machin s’engage à veiller à ce que chaque site hébergé n’utilise pas de manière abusive les ressources mutualisées et réduise ainsi notablement les performances globales des hébergements. Machin se réserve le droit de prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour éviter ou limiter de tels abus,comme par exemple, limitation de requêtes, de trafic, limitation/désactivation de fonctions de programmation sensibles, sans s’y limiter ».
Le client s’engage à utiliser les ressources mutualisées avec toute la réserve et la retenue nécessaire. Notamment, le Client s’interdit de solliciter abusivement les ressources processeur, mémoire, disque ou réseau du Serveur Mutualisé. Par abus, il est entendu tout événement ou série d’évènements ayant un effet nuisible pour l’ensemble du Serveur Mutualisé et de ses sites hébergés.
Accepter dès lors que tout ou partie du service souscrit soit immédiatement mis hors-service.
Ne pas abuser des ressources dites « illimitées » mises grâcieusement à disposition par Machin. Il est bien entendu que le sens du mot « illimité » n’a qu’une portée toute relative et que Machin se réserve le droit de mettre fin à cette absence de limite dès lors que l’utilisation faite par le Client dépasserait le cadre de l’Hébergement Mutualisé.
Les termes exceptionnelle, important, abusif, plafonnement, effet nuisible, cadre de l’hébergement mutualisé, n’étant pas chiffrés ni chiffrables, ça veut bien dire que nous sommes soumis à la seule politique et décision commerciale, fluctuante par nature. Mais aussi aux moyens techniques de l’hébergeur et son succès.
Je ne saurai trop insister de vous coltiner la lecture des CGV avant tout achat de quoi que ce soit. Tapez control+F pour trouver la ligne qui concerne la « charge exceptionnelle des serveurs » ou la « saturation » dans les CGV et venez coller ces phrases en commentaire ici, je sais déjà qu’elles sont quasi toutes du même tonneau. Lisez tout ce qui concerne les « obligations du client ». Amis avocats et juristes qui passez par mon blog, on attend vos remarques et lumières.
En clair, si votre site consomme trop au gout de votre hébergeur, votre site sera soudainement inaccessible, y compris pour vous. Les plus gentils vous permettront d’aller voir ailleurs, les autres vous obligeront à migrer vers un plan beaucoup plus cher, même pour seulement récupérer vos données et votre site.
Ceci posé, avons-nous le choix, dès lors que ces clauses sont évidemment insérées chez (presque) tous les hébergeurs ? Oui. Comment ?
- En prenant certaines précautions dont je parlerai dans les prochains billets.
- En définissant précisément ses besoins, étant donné que le réel illimité en tout existe rarement en pratique, mais seulement sur l’écran, on choisira ses priorités.
- En vérifiant la limite des hits
- En s’informant sur la politique exacte en cas de sur-utilisation (réelle bande passante).
- En magasinant les offres adéquates à nos besoins spécifiques.
Parenthèse : certains hébergeurs vous obligent, pour une fois à juste titre, d’indiquer votre Siret ou tout code légal d’entreprise, s’il y a lieu. Et au minimum un moyen pour vous contacter afin de ne pas obliger l’hébergeur à être l’intermédiaire en cas de réclamation contre vous. Or, trop de blogs négligent cette partie, qui est pourtant une obligation légale. Blogueurs, n’oubliez donc pas le formulaire de contact ou de livrer une adresse mail. Surtout si vous pratiquez une vente, aussi minuscule soit-elle.
(A suivre)
Bonjour,
Article fort intéressant…
N’oublions pas les Resellers Hosting Plan ou chacun revend les services d’hébergement d’un autre, sur le principe des poupées gigognes, à l’instar du célèbre Hosting24 : A l’usage, l’assistance technique ne répond plus, puisque chaque revendeur doit interroger son fournisseur !
Pour ma part, je me suis lancé dans l’aventure du dédié avec l’offre Kimsufi d’Ovh. Pour une trentaine d’euros, je dispose d’un serveur dédié. J’ai choisi la distribution Gentoo Release 2 dévolue aux débutants. Aucune assistance aux utilisateurs n’est fournie, Ovh se contentant de mettre à disposition une machine qui répond aux Pings.
Aussi ne faut-il compter que sur soi, ou s’en remettre à la documentation et aux forums de discussion. Du coup, j’ai découvert l’administration d’un serveur, avec ses joyeusetés comme la configuration de Bind.
Je recommande cette solution pour les débutants qui disposent d’un mois de disponible pour apprendre et découvrir et ne sont pas pressés de voir leur(s) site(s) en production.
On découvre aussi combien WordPress, qui mobilise des ressources (inutilement ?), constitue un cauchemar pour un administrateur. 🙂
Cordialement,
V.
Je crois que la suite logique de cette série d’article serait la conception d’une grille d’évaluation dédié wordpress reprenant les critères et questions nécessaires dans l’hébergement d’un wp en fonction de l’ampleur du projet.
J’ai moi même subit le « merci de passer au plan supérieur », ce qui a été en fait le déclencheur de mon activité !!! ben oui il fallait rentabiliser le serveur ^^
Je suis prête a y collaborer, maîtrisant parfaitement les limites et besoins serveur notamment en multisite…
Salut Aphrodite
La suite logique est déjà quasi complètement écrite (5 articles quand même), mais c’est illimité comme sujet. Je n’ai pas traité le dédié. Oui, oui, viens contribuer, qu’on fasse le tour une bonne fois pour toute 🙂
Envoie moi un article quand tu veux ce serait vraiment bien de traiter ça. D’ailleurs si d’autres spécialistes wordpress ou de serveurs ont envie de pondre ici à la suite, je vous invite.
Hello madame!
Huhuhu, je reconnais en l’un des « Machin » mon hébergeur, dont je viens de relire les CGV par acquis de conscience. Cela étant dit, le « Machin » en question (à savoir PHPNux) reste à mon sens tout à fait transparent sur la question. Notamment, concernant la bande passante, elle n’est pas indiquée comme étant « illimitée » sur les offres mutualisées. Les espaces disques sont clairement définis également. Et les mentions à ce sujet ne sont pas écrites en tout petit! C’est même les premiers chapitres du document ^^
En revanche, ils ne mentionnent pas les hits, petit bémol. Cela dit je n’ai aucun souci sur la question, malgré un WP perso et tout une partie de mon mutualisé qui accueille en permanence environ trois structures CMS (sites en développement pour des clients, qu’ils viennent consulter au fur et à mesure de l’avancée du projet). Récemment tournaient sur mon hébergement mutualisé: mon wp Imelia, trois autres WP installés dans trois dossiers différents, et un prestashop. Le tout sans aucun problème ni en vitesse d’affichage ni en utilisation de ressources. Donc globalement, pour du mutualisé, je suis contente.
Je précise tout de même que je suis chez eux avec une des offres les plus chères en mutualisé: pack Poids Moyen à 75 euros par an (de mémoire). Avant dernière offre mutualisée avant de passer au VPS ou au dédié. J’imagine qu’avec une offre moins chère, je ne pourrais pas faire tourner tout ça correctement, mais ça me paraît logique quand même: la place et les ressources, ça se paye quand même, logique.
Article très intéressant en tout cas, m’en vais lire la suite!
A plus!
Salut Miss,
Plaisir de te voir réagir par ici. Merci de ton retour et détails fournis. Comme je le mentionne dans la suite (mon article de demain), j’ai effectivement apprécié l’annonce commerciale de phpnux au sens où la donne semble clairement affichée. Je plussoie ton avis quant au prix des choses. Il faut tout de même sortir le portefeuille pour avoir ce qu’on veut.
J’ai oublié de dire tout à l’heure que, finalement, la politique de l’overselling que tu mentionnes est loin d’être une nouveauté. C’est même la « norme » aujourd’hui dans la grande majorité des activités commerciales de masse.
Notamment, les compagnies aériennes sont des précurseurs en la matière: la pratique est plus connue chez eux sous le nom de « surbooking », mais le principe est le même: vendre plus de places qu’il n’y en a, en tablant sur le principe qu’il y a toujours des passagers qui ne prendront pas le vol pour lequel ils ont payé.
Ce qui implique, « dommage » collatéral, quelques joyeuses mentions dans les CGV et la prolifération des « assurances annulation » (et qui coûte un bras évidemment, afin d’éviter au maximum que les gens y souscrivent pour continuer à faire du surbooking un process rentable): si tu n’assures pas ton billet et que finalement tu ne décolles pas, tu ne seras pas remboursé, même en cas de force majeure.
Du coup, le bénéfice pour la compagnie est total…Il ne faut alors pas s’étonner que l’ensemble des sociétés pratiquant le commerce de masse aient opté pour ce système, l’argent appelle l’argent^^.
Bonjour,
Sinon, en repensant à ton article, je me disais qu’il faudrait que tu trouves quelques personnes pour partager un serveur dédié. Ainsi, vous mutualiseriez le coût et les compétences. A condition, évidemment, que chaque site tourne avec la même installation, grâce à des hôtes virtuels.
Je n’ai pas le temps de t’accompagner dans l’aventure, mais tu devrais trouver des candidats.
Une remarque supplémentaire… On peut trouver abusif le comportement de certains hébergeurs,. Cependant, les clients ne veulent jamais payer ou juste un prix symbolique. Assurément, il peut sembler superflu d’investir 10 ou 15 euros par mois pour un site qui ne rapporte rien., mais il faut envisager la dépense comme le coût d’un loisir.
Bonjour Vincent,
Alors oui je suis d’accord, des sites web demandent un investissement argent certain.
Pour ce qui concerne le partage d’un dédié, ça ne m’intéresse pas pour le moment. Pas à cause de l’argent mais parce que la surcharge de travail pour l’administrer ne sera pas gérable pour moi qui suis déjà débordée. Je suis autoentrepreneur, le temps c’est de l’argent pour moi au sens où si je ne le consacre pas mon temps à travailler pour gagner ma vie mais à gérer un dédié, les huissiers seront vite là et l’aventure de ma petite entreprise terminée.
En sus, j’ai déjà deux hébergements, un troisième serait très exagéré en ce qui me concerne. Mais si un coéquipier est vraiment sysadmin et depuis longtemps, je n’y suis pas opposée par principe.Se pose quand même la question dudit coéquipier pour la partie confidentialité des données clients et surtout la fiabilité du service. C’est problématique. Cela suppose donc une SARL plutôt qu’un coéquipier technique. Si rien n’est légal, cela ne me protège pas.
J’y viendrai un jour mais pas maintenant.
Certains hébergeurs « pas chers » ne sont pas forcément les plus indiqués pour bloguer comme un pro.
Merci pour tes infos très intéressantes pour les néophytes, j’y ai découvert quelques notions que je ne connaissais pas.
Dans les dangers de l’hébergement, j’ai une connaissance qui c’est fait sucrer son nom de domaine en quittant l’hébergement car c’est à son nom qu’il était ! Il avait fait confiance, il n’y connaissait rien et en fait il n’était pas le propriétaire de son site !
Très bon article, j’attends avec impatience la suite.
Bonjour,
Je suis en train de créer mon site de consultant indépendant avec WordPress. Votre dossier m’intéresse tout particulièrement, notamment votre conseil de ne pas acheter son nom de domaine chez l’hébergeur.
J’ai une question de novice : si j’achète mon nom de domaine (xxx.fr) par exemple chez OVH et fait héberger mon site par Westhost, comment cela se passe-t-il avec les XX adresses email comprises dans le pack hébergement ? Puis-je utiliser les XX boîtes mail de l’hébergeur avec mon domaine xxx.fr ou dois-je utiliser le nom de domaine compris dans l’offre d’hébergement (xxx.net par exemple)?
Merci d’avance,
Laurent
Bonjour Laurent,
Vous n’avez qu’une adresse comprise dans un hébergement, et pas systématiquement. Profitez-en pour réserver le même nom dans une autre extension. Ce nom de domaine vous pouvez simplement le « garer ». Par exemple si on tape votrenom.com garé qui dirige vers votrenom.fr
Merci pour votre réponse.
Bonjour!
juste 1 petit témoignage..Cela faisait plusieurs mois que je cherchais 1 hébergeur digne de ce nom qui ne me mets pas de « carottes » ss le nez et qui me
laissent mes sites et boutiques en ligne sans interruption..
Que Nenni! les plus populaires m’ont tous dit clairement au tél que le tout illimité n’était qu’illusoire en fonction du nombre de sites et boutiques prévues et du trafic qui pouvait être conséquent!Et aimablement,les différents hébergeurs connus m’ont fait comprendre que irrémédiablement(et rapidement) 1 serveur dédié serait la meilleure solution…
Question,alors! Pourquoi ne pas limiter le nombre de ‘clients » pour assuer 1 meilleure qualité de bande passante et d’espace disque.
Par hasard,je suis tombée sur 1 hébergeur français peu connu qui privilégie la qualité à la quantité,et qui limite le nombre de personnes sur ses serveurs .Quant à l’espace disque =30GO alloués de suite et évolutifs sans supplément de prix !!Vous en connaissez des hébergeurs qui font çà et qui répondent au tél personnelement(patron de la boite) et 5mn après votre mail?
Chercher bien et étudier bien son offre (hébergeur depuis 2004 très sérieux)
=GLOBAL CONCEPT NET
C’est justement ce que j’explique: les bons hébergeurs sont aussi ceux qui ne surchargent pas leurs serveurs. Mais les clients devraient aussi comprendre que la qualité à un coût. Autrement dit, un bon hébergement internet à 30 euro /an, ça n’existe pas. Mais cela suffit pour quelqu’un qui commence un petit blog personnel, avant de changer d’hébergeur plus tard. Je déconseille, mais si vos finances sont au plus juste, ça le fait. Sinon c’est comme pour tout: on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre. Un bon vin coute cher, un hébergement internet aussi.
P.S. : je ne connais pas global concept, je ne puis donc me prononcer. Je plébiscite plutôt Westhost et PHPNET.
